En immobilier, la négociation reste un art subtil. Il faut trouver un moyen de faire baisser le prix sans pour autant pousser le propriétaire à accorder la vente à un autre acheteur. Si vous comptez prochainement acquérir une maison ou un terrain, les conseils qui suivent pourraient vous intéresser.
Une négociation réussie se prépare
À moins d’avoir du talent pour la négociation, vous devriez éviter d’improviser au moment d’acheter un terrain ou une maison. Il vous faut prendre le temps d’étudier l’offre. Vous préparerez vos arguments en fonction des éléments trouvés sur la personnalité du vendeur, mais surtout sur le bien et le quartier. Vous soutirez le maximum de renseignements d’un agent immobilier. Sachez que le propriétaire accorde souvent une importante valeur sentimentale à leur logement. Il préfère ainsi céder son appartement à un acheteur sympathique. Essayez d’avoir un bon profil. Dans la même foulée, réunissez les preuves que vous détenez la meilleure proposition financière. En effet, d’autres acquéreurs potentiels vont aussi faire leur offre. Si vous avez un accord de principe de votre banquier sur un prêt immobilier, c’est le moment de le montrer. Parlez également d’un acompte déjà disponible. Ce serait encore mieux si vous disposez d’une somme suffisante pour payer le prix dans les meilleurs délais.
Relever les détails de l’offre jouant en votre faveur
La négociation touche au côté affectif du vendeur. Vous pouvez également éviter cette piste en vous focalisant uniquement sur l’offre. Retenez si la maison n’a pas trouvé d’acquéreur depuis des mois. Cela peut cacher un défaut que vous devriez découvrir lors de la visite. Une petite enquête dans le quartier vous permet de savoir si le prix au mètre carré proposé est au-dessus du cours. Ne relevez jamais que vous trouvez moins cher ailleurs. Indiquez juste que vous avez prévu un budget en fonction du tarif moyen dans la zone. En bon négociateur, concentrez-vous sur les défauts de la propriété. Votre interlocuteur se charge déjà de réciter les avantages. L’éloignement géographique constitue par exemple un inconvénient majeur. L’absence de commerce ou d’écoles dans les environs pourrait aussi être évoquée. Le manque de luminosité, l’état des parties communes, les travaux encore à faire sont également à aligner.